Les vélos électriques comme alternative rapide : Isabelle Meyer gagne beaucoup de temps sur son trajet domicile-travail. Lors de sa première sortie en VTT électrique avec l’ancienne star du ski suisse Beat Feuz, elle a découvert d’autres avantages.
Isabelle Meyer est un peu nerveuse ce matin : la jeune femme de 36 ans va enfourcher un vélo électrique pour la toute première fois. Mais pas seulement : en compagnie de l’ancienne star suisse de la descente Beat Feuz, elle va pédaler jusqu’au Rigi. Meyer est certes très sportive, mais elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. De plus, une séance photo et une séance vidéo sont également prévues.
Meyer est l’une des trois personnes choisies par Beat Feuz et le fabricant suisse e-FRAMER pour tester un EMountainbike pendant six mois. Ils doivent raconter leurs sorties au quotidien et pendant leurs loisirs ainsi que leurs expériences avec le vélo dans les médias sociaux. Meyer a ainsi reçu le dernier modèle e-FRAMER, appelé Rigi. Feuz, quant à lui, participe à l’entreprise basée à Thoune BE et soutient le développement des vélos électriques.
La première surprise
La tension s’estompe un peu chez Isabelle Meyer lorsqu’elle est accueillie par Beat Feuz et l’équipe e-FRAMER. « Ils ont super bien réglé le vélo lors de la remise et m’ont tout très bien expliqué ».
Et la première impression en roulant ? « Ce qui m’a surpris, c’est le poids de l’EBike, que l’on ressent fortement au début en roulant. Il m’a fallu deux ou trois jours pour m’y habituer », dit-elle. C’est aussi la raison pour laquelle elle a dû laisser partir Beat Feuz lors de la descente du Rigi-Ride sur un chemin forestier. « Il ne me lâcherait plus aujourd’hui », dit-elle une semaine et demie plus tard. Et de rire.

En revanche, en montée, Meyer a maîtrisé le Rigi dès le début et a pu tester les différents niveaux d’assistance du moteur électrique. La plupart du temps, elle a roulé en mode éco, économe en énergie, dit-elle. Elle a vite découvert les avantages : « Je pouvais sans problème discuter avec Beat Feuz et mon ami en roulant, car c’est beaucoup moins fatigant qu’avec un VTT ordinaire ».

Meyer, qui vit à Spiez dans l’Oberland bernois et est originaire du Valais, n’était encore jamais montée sur le Rigi, tout comme l’Emmentalois Beat Feuz, qui vit dans la vallée autrichienne de l’Inn près d’Innsbruck. Pour Feuz, le ride sur la reine des montagnes a été une « belle et agréable excursion ». Les deux montagnards ont été étonnés par la même chose. Ainsi, Meyer déclare : « La vue est vraiment très belle, je ne m’y attendais pas ». Et l’ancienne star de la descente d’ajouter : « Le panorama est cool. Peu importe où l’on se trouve sur le Rigi, la vue sur un lac est toujours assurée ».
Plus rapide au travail
Entre-temps, Meyer est en route depuis dix jours avec son nouveau vélo tout terrain électrique, elle a parcouru environ 200 kilomètres. Et ce, principalement sur le chemin du travail, de son domicile de Spiez BE à Thoune et retour. « Avec un vélo normal, il me faut 25 minutes pour faire un trajet, avec l’e-FRAMER, je le fais en 18 minutes ». A titre de comparaison, il lui faut 27 minutes pour se rendre au travail avec les transports publics. En voiture, il lui faudrait 25 minutes – à cause des travaux, des embouteillages et de la recherche d’une place de parking. Et : elle fait désormais du vélo par tous les temps. Même lorsqu’il a neigé un matin. Meyer : « Mettez vos pantalons de pluie et c’est parti ! » Mais elle ne voit pas seulement un avantage dans la durée du trajet. Lorsqu’elle arrive chez elle le soir, Isabelle Meyer n’est pas complètement vidée de son énergie par la montée finale vers son domicile. « Je peux me changer et faire encore un tour sur le parcours Vita ».
Pour l’été, Meyer a prévu quelques ascensions avec son vélo électrique Rigi – devant sa porte dans l’Oberland bernois, mais bien sûr aussi dans son pays natal, le Valais. « Pour les vacances, mon ami et moi n’avons rien réservé, nous les passerons en Suisse ». Elle veut profiter pleinement de son nouveau VTT électrique.